jeudi 18 août 2022

Variant cover Money Shot 3 !

 Variant cover "Alien" ! (limitée à la campagne du tome 3 de MONEY SHOT !) Dernier tome de cette série déjantée, où une équipée spatiale marie recherche scientifique et une forme d'exploration plus... pacifique ! ;) (sans être porno, ça reste pour ados/adultes.)

 
Après une première version refusée par l'éditeur américain (voir tout en bas - j'ai tenté !), je préfère nettement cette version à la composition en forme de "3".
- Le logo-titre est un hommage assumé à celui de Métal Hurlant créé par Étienne Robial en 1975.
J'ai détourné les 3 éclairs pour en faire le N de Money... et le S de shot. Quant au troisième, hormis le chiffre 3, son double-sens est évident, et il sert aussi à opérer un trait d'union entre titre et dessin, pour affirmer la composition globale en forme de 3. 
 
 

Rien n'est laissé au hasard !

La campagne de financement de Money shot 3, c'est mardi prochain, 23/08, dès 18h sur Ulule !
 
 
 


Illustration de la composition en forme de 3. Le logo de Métal Hurlant (créé par Étienne Robial) a 3 éclairs. Je les ai conservés et inclinés pour former le N de Money et le S de shot. Quant au troisième, il forme un 3, et une seconde fonction évidente pour lier titre... et alien !

Un dernier 3 au sommet de la colonne vertébrale de la bête.





La première direction artistique, dans l'esprit Fluide Glacial, a été rejetée par Vault Comics (pour "ne pas offenser les fans de Star Trek" - c'est leur prêter bien peu d'humour, passons).
La version "alien" est au final bien meilleure. La contrainte pousse à faire mieux !



lundi 15 août 2022

croquis d'été

 Je n'ai pas pu dessiner autant que j'aurais voulu, en bonne partie pour des raisons de grosses chaleurs.
Je me suis un peu rattrapé cette semaine.
Poscas sur A3 blanc, et sur papier kraft A4.



Parce que je me sens parfois un peu couillon de mitrailler de photos des animaux en cage, je les dessine.
Cette fois-là, j'avais tenté une aquarelle, sur le vif, accroupi au pied de l'espace des Orangs-outans. Un individu mâle qui semblait s'ennuyer à mourir devant les grimaces des enfants, me remarqua.
Il s'est approché, s'est penché un bon moment contre la vitre où j'étais moi-même appuyé pour mieux voir ce que je pouvais bien fabriquer. A la vue de son portrait, il a réagi par une intense concentration et des gestes que je traduis comme de l'étonnement, avant de s'éloigner à nouveau, quand la foule s'est faite trop dense autour de nous, indifférent à nouveau.
Mais le moment magique a bien eu lieu !
Quel contraste avec le vieux mâle Chimpanzé que j'ai portraité il y a 3 jours, et avec qui j'ai vainement tenté de reproduire l'expérience : Lui s'en fichait... royal.

Alors depuis, j'avoue, je rêve de dessiner des orangs-outans, longuement, pour tenter de prolonger cette merveilleuse sensation d'interagir plus longuement avec une espèce-sœur.

On peut prendre 1000 photos sans vraiment regarder ce qu'on prend. Mais RIEN de ce qu'on aura reporté sur le papier, dessiné ou peint, n'aura pas été au préalable VU et REGARDÉ.

Le premier outil du dessinateur, bien plus que sa main ou l'outil qui le prolonge, c'est son œil.
J'ai retrouvé le dessin :


Celui-là, date d'il y a 5 ans.
La plaine de Serengetti et ses lions, reconstituée au Zoo de Beauval.
Je viens de remettre la main dessus dans le même carnet ou figurait l'Orang-outan montré juste avant.