Sur une suggestion de Stéphane Sacquepée, voici venir le dévoreur de Mondes : Galactus !
Quand on parle de la fameuse "faim" de Galactus, je crois qu'elle évoque les pulsions sexuelles d'un serial Killer. Ne nous racontons pas d'histoires : Ce gigantesque orgasme à assouvir est la véritable explication qui pousse ce psychopathe à parcourir compulsivement les galaxies.
On commence sur un détail de la tête :
En entier, terminé.
Nouveau détail.
Hop ! Making off !
Un crayonné très vague au crayon blanc. Inutile d'être précis, juste poser les bases de la position du corps, des "cornes", de la tête. J'ai l'image en tête, la peinture recouvrira très vite ce croquis, et j'affinerai à chaque étape pour y arriver à la fin.
3 minutes grand max pour cette première étape. C'est de l'acrylique/gouache qui va être utilisée : Les couches de couleurs vont donc se superposer, pas s'additionner comme le fait l'aquarelle (à la fois bien plus compliqué, et "précieux" dans son approche. Ca ne colle pas à l'ambiance de matière, et énergie que je souhaite donner à mes super-héros. C'est sans doute pour ça qu'Alex Ross, malgré toute son évidente virtuosité, me laisse totalement de marbre).
Ci-dessous : Comme pour l'image de la Chose faite ce matin, un mélange d'acrylique rouge, avec quelques gouttes d'encre noire, et un poil de gel acrylique transparent(pour fluidifier ma pâte, et qu'elle s'étale facilement. L'idée est de mettre un jus rouge très sombre pour donner l'ambiance brûlante qui "réchauffe les ténèbres".
Puis on éclaircit en superposant du rouge mélangé à l'orange. L'acrylique n'étant pas complètement opaque, il faut parfois plusieurs passages. L'idée est petit à petit de "préparer le terrain" pour accueillir au final des teintes jaunes très vives, sans qu'elles virent au sombre en séchant, grâce aux couleurs plus claires lentement superposées avant.
Ici, un coin de ciel bleu-nuit qui aura complètement disparu à la fin. Tout est en place. Les mains, les volumes, les éclairages. C'est sommaire, grossier, mais toute l'énergie est là.
Idem. Je vais pouvoir commencer le travail d'affinage.
Apparition à cette étape du Posca (orange clair autour des doigts), ces crayons de gouache que j'utilise parfois avec le doigt pour estomper ma couleur.
Encore du Posca orange.
Le visage (Posca couleur chair). L'oeil droit est mal placé (trop loin du nez). J'affinerai plus tard. Là je suis trop dans mon truc pour m'attarder sur des bricoles.
Apparition des contrejours en gris ardoise et en bleu. Quand c'est trop vif à mon goût, j'estompe avec le doigt, et revient avec un marron, pour passer plus naturellement du orange (chaud) au bleu (froid) des parties non éclairées par la lave qui sort du sol en bas. Il y a aussi du jaune qui fait son apparition dans le ciel, au sol, autour du pubis de Galactus.
C'est le moment où on "frime" : des tonnes de petites finitions, petits détails comme les zigouigouis du costume, les étincelles et bouts de roche qui volent partout, le sol qui se fracture avec de l'acrylique rouge étalée au doigt, et un peu de pinceau noir pour marquer quelques contrastes (Galactus vient de trouver une poche de gaz de schiste, et c'est de la bonne !
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