lundi 28 novembre 2016

Hellboy in Hell !

Le dernier tome de la série vient de paraître chez Delcourt. Il marque la fin d'un cycle de 22 ans pour son créateur Mike Mignola (scénrio et dessin) sans oublier Dave Stewart aux couleurs. Chaque case est un bijou de composition, d'inspiration. Mignola est unique. Ce départ en apothéose me laisse donc à la fois comblé et triste.



C'est la série dont j'attendais les nouveautés avec le plus d'impatience : À mi-chemin entre Tintin (le côté aventures sur tous les continents, la part des rêves qui guident le personnage, et cette ligne claire au feutre, remplie de "nuits") et le pur comics de super-héros (Mignola est le fils le plus légitime de Kirby, mais aussi de Lovecraft - avec Corben).

Quant aux couleurs, Dave Stewart
est (avec FCO Plascencia sur le Batman de Snyder/Capullo) le meilleur sur le marché. Ses ambiances subtiles et puissantes, font de lui un magicien qui me souffle toujours un peu plus. Jetez-vous sur le dernier Hellboy chez Delcourt, c'est une totale réussite.




 Fox-Boy devra désormais avancer seul, sans la figure tutélaire du cornu rouge pour le guider dans la nuit. L'occasion pour moi de tirer un dessin, atypique, que je vous laisse déchiffrer de plus près !
 


Ici, j'ai utilisé un carton Canson de couleur bistre, de 32,5 x 50 cm, à l'acrylique. Une pointe de Posca de ci-de là pour "fignoler" (allez savoir pourquoi c'est le verbe qui me vient à l'esprit quand je pense "Mignola").

La couverture de l'édition française :





À noter que pour cet ultime numéro, la maquette du titre a changé, plus sobre, plus graphique, comme pour marquer (d'une pierre... tombale ?) l'événement à sa juste mesure.

Classe absolue.


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