Pas tous les jours beau, mon pays.
Dans 6 jours, nous saurons s'il y reste de la dignité.
- Courage à mes frères et sœurs que je ne connais pas.
- Pardon aux enfants qui ne vont rien comprendre à l'affront qui va être leur fait : vous n'y êtes pour rien.
Dimanche, un seul choix possible.
On se demande souvent ce qui a pu être raté entre collègues.
RépondreSupprimerCeux qui ont été au pouvoir dont on croyait qu'ils étaient dans le camp des gens ont tellement menti et trahi et pris les gens pour des imbéciles, qu'une parti de ces gens a décidé de jouer le jeu, en votant ainsi.
Pour ma part, j'ajouterai qu'il y a un terreau fertile : les médias comme les politiques poussent à mépriser l'utopie, pour que le compromis et la compromission soient les seules options envisageables. Ils misent aussi sur le peu de désir de responsabilité des gens : après avoir voté une fois tous les 5 ans, le mieux est que les gens ne s'investissent pas trop "la politique est affaire de professionnel" m'avait dit un jour un député. "c'est pas une affaire de mandat, plus que "profession" " avais-je répondu. Bien sûr je me suis fait traiter de naïf.
Car le souci est là : l'utopie est devenu une insulte.
La société est soumise à une gigantesque pulsion de mort, en fin de compte.
Pour autant , pour les enfants comme pour les adultes, il ne faut pas abandonner. Et encore moins après le scrutin, quel qu'en soit le résultat.
Je souscris à tout ce que tu dis.
Supprimerde l'abandon à la pulsion de mort.
Je n'aime pas ce dessin. Il a été fait sous la colère, et la colère limite souvent l'intelligence.
Je ne le renie pas, je ne le supprime pas, mais il montre moins ma "supériorité" (parce que ça peut être pris comme ça) que comme un constat d'impuissance devant les grands mouvements en action, sous mes yeux .
De la colère, de la tristesse, l'envie de secouer les gens, et d'être épuisé. Et d'être seul. Le manque de réaction des artistes, comme un constat d'abandon, ou pire, de complicité. La paresse intellectuelle, ça s'applique à tout le monde, moi compris.
Courage !
Mais justement, la colère ici est source de vie, pour ne pas se laisser aller à cette pulsions de mort.
SupprimerEffectivement, i l y a un désespoir mais aussi une volonté de ne pas s'y couler.
Et il nous fait réfléchir et papoter. C'est donc SAIN.
Ma devise vient de Thucydide "il faut choisir : se reposer ou être libre".
On ne peut pas toujours se reposer, mais on ne peut toujours être sur le feu. Car c'est aux humains de se mobiliser dans l'ensemble, pas juste qq personnes (d'où le sentiment de solitude).
Ces combats là, je les paye en terme de santé et d'isolement familial, et lourdement en plus. Tant pis. Je ne me suis jamais senti si libre. Et j'ai rencontré des gens fabuleux. Pas toujours d'accord et c'est tant mieux, mais au moins on peut parler et rêver.
Il faut continuer, quitte à se mettre en colère, du moment que l'on ne cède pas, justement aux injonctions morbides, qu'elles viennent d'une élite, ou d'un esprit général.
Vive l'utopie !