Cela donne 100 milliards d'êtres à gérer, réparer, entretenir et des problématiques en cascade. Futé, non ?
Le projet a fait l'objet d'un financement participatif (quasi bouclé) au franc succès (allez voir sa page Facebook pour vous joindre aux ultimes malins qui ont déjà compris qu'il se passe quelque chose de très enthousiasmant autour de ce projet).
À sa demande, j'ai réalisé une couverture alternative (making of sur mon blog), sous la forme d'un clin d'œil aux couvertures de "Jupiter's Legacy" (Millar/Quitely), mais aussi à deux icônes mondiales récemment disparues : Mohammed Ali et David Bowie.
Ali (jeune) et Jimmy Carter :
Il existe beaucoup de photos de Mohammed Ali, vieux, et de profil. J'aurai facilement pu les utiliser comme modèle. Mais ce que j'ai voulu montrer, ce n'est pas un vieillard malade remis debout, mais le champion des champions, revenu tel qu'en lui-même à la vie. C'est un donc Mohammed Ali, basé sur le visage du jeune, avec les cheveux clairsemés, et vieilli par l'ajout de rides. Ici, pas de maladie, mais un homme rentré dans l'éternité. Idem pour Bowie : La photo date de quelques années avant sa mort. Il est donc au sommet de sa maturité.
Lou Reed et Bowie :
Trait seul (+ fond de cité du futur) :
En postant la première version de l'image sur Facebook, on m'a dit que Mohammed Ali est reconnaissable, mais moins David Bowie (plus difficile à représenter, qui plus est de profil). D'où la question : Pourquoi ne pas avoir choisi (par exemple, en cette funeste année 2016) Prince (plus identifiable) ?"
Réponse :
J'y ai pensé (à Prince). Mais dans ma problématique (suggérer deux icônes, chacun dans leur univers, et récemment décédées), un noir et un blanc, ça marchait mieux. Tout comme un sportif et un chanteur, un Américain et un Anglais, en l'occurence. Alors en effet, Prince eût été facilement identifiable, car il avait jusqu'à la fin, ce look si identifiable que Bowie avait lentement délaissé. Malgré cette difficulté, j'ai préféré dessiner Bowie pour les raisons évoquées plus haut.
Mon but était de montrer 2 personnages, tels qu'on peut les imaginer à la fin de leur vie (puisque c'est "en l'état" qu'ils ressuscitent dans l'histoire). Pour Ali, j'ai "triché", en prenant pour modèle une photo du jeune boxeur Ali, à qui j'ai clairsemé les cheveux et apposé des rides, pour qu'on l'identifie mieux dans ce portrait, que le méconnaissable vieillard malade qu'il était devenu ses 15 dernières années de vie.
Quand je dis qu'une bonne image, c'est surtout une longue liste de réflexions à exposer et résoudre, avant de poser le moindre trait !
Du
coup, j'ai redessiné Bowie, car il n'en restait pas
moins que je pouvais faire mieux en terme de ressemblance. C'est donc la version définitive que vous voyez désormais.
Avant-après (le jeu des 1000 erreurs !) :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un blog sert à partager. Vous êtes chez vous.