Homo Erectus (-1 million - 140 000 ans).
Homo erectus signifie littéralement « homme dressé » en latin. Ce nom d'espèce est un héritage historique lié à la description du fossile de Pithecanthropus erectus en 1894. Il s'agissait alors de la plus ancienne forme bipède connue d'hominidé, supplantée depuis par la découverte du premier Australopithèque en Afrique du Sud.
De retour d'Auvergne où j'ai peint au Posca sur un nouveau format noir A4. Celui-ci est fait d'après la couverture d'un récent hors-série Géo consacré aux premiers hommes.
"homo erectus reconstitué par la paléoplasticienne Elisabeth Daynès"
(Photo : Sylvain Entressangle)
Quand je fais ce genre de travail (ici, strictement pour le plaisir), à la fois j'essaie de me rapprocher le plus du modèle (ici une photo de magazine, donc), et en même temps, je ne cherche pas à être hyper réaliste. Il y a pas mal de vidéos, très bluffantes techniquement d'ailleurs, où l'on ne voit quasiment plus la différence entre le modèle et la copie. Et c'est bien là ce qui me laisse la plupart du temps émotionnellement... froid ! Je suis bien incapable de procéder comme eux (zone par zone, alors que je vais du global, jusqu'au détail), sans pour autant envier ce talent qui me faciliterait pourtant souvent l'existence.
Dans un dessin, une peinture, j'aime voir le geste de son auteur, le coup de pinceau, le choix d'une couleur pour traduire quelque chose (comme ici et là, du turquoise dans les sourcils et les cheveux).
Identifier un style, c'est-à-dire, d'un certain point de vue, les tics, les défauts, la personnalité, quoi !
Sinon... à quoi bon ?
Gros-plans :
Homo erectus signifie littéralement « homme dressé » en latin. Ce nom d'espèce est un héritage historique lié à la description du fossile de Pithecanthropus erectus en 1894. Il s'agissait alors de la plus ancienne forme bipède connue d'hominidé, supplantée depuis par la découverte du premier Australopithèque en Afrique du Sud.
De retour d'Auvergne où j'ai peint au Posca sur un nouveau format noir A4. Celui-ci est fait d'après la couverture d'un récent hors-série Géo consacré aux premiers hommes.
"homo erectus reconstitué par la paléoplasticienne Elisabeth Daynès"
(Photo : Sylvain Entressangle)
Quand je fais ce genre de travail (ici, strictement pour le plaisir), à la fois j'essaie de me rapprocher le plus du modèle (ici une photo de magazine, donc), et en même temps, je ne cherche pas à être hyper réaliste. Il y a pas mal de vidéos, très bluffantes techniquement d'ailleurs, où l'on ne voit quasiment plus la différence entre le modèle et la copie. Et c'est bien là ce qui me laisse la plupart du temps émotionnellement... froid ! Je suis bien incapable de procéder comme eux (zone par zone, alors que je vais du global, jusqu'au détail), sans pour autant envier ce talent qui me faciliterait pourtant souvent l'existence.
Dans un dessin, une peinture, j'aime voir le geste de son auteur, le coup de pinceau, le choix d'une couleur pour traduire quelque chose (comme ici et là, du turquoise dans les sourcils et les cheveux).
Identifier un style, c'est-à-dire, d'un certain point de vue, les tics, les défauts, la personnalité, quoi !
Sinon... à quoi bon ?
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