Avec sa coupe Mohawk, son look de fan des Sex-pistols, la version de Tornade que je lisais à 10 ans m'a marqué, comme elle a marqué tous les lecteurs de ma génération. Sous la plume inspirée (et amoureuse) de Chris Claremont), on redécouvre une femme qu'on croyait connaître, changée à tout jamais par l'absence de pouvoirs, la rupture de dialogue avec "la Déesse", le leadership conjoint des Morlocks et des X-Men, le retour sur les terres africaines. Tout ces bouleversements ont contribué à faire d'elle un des tous meilleurs personnage jamais créé pour les comics.
L'influence de Brett Blevins et Rick Leonardi semble ressurgir dans ce dessin. Mais on ne peut pas oublier de citer Paul Smith qui lui a donné ce look, John Romita Junior (qui lui donnera sa sévérité), et surtout Barry Windsor Smith qui redonnera à Tornade, son statut de rock-star à la Grace Jones : plus humaine et divine à la fois que jamais dans Life-Death, puis plus clandestinement dans Adastra (version pirate de Tornade), édité chez Fantagraphics).
Gros-plans :
Le dessin, dans mon carnet :
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